PARIS — L’industrie mondiale de la publicité a subi un nouveau coup dur lundi lorsque l’organisme de surveillance antitrust français a infligé une amende de près de 220 millions de dollars à Google (GOOGL.O) et lui a ordonné d’apporter des modifications. Cette décision est importante car c’est la première fois qu’une autorité de la concurrence s’attaque aux processus d’enchères complexes dont dépend en grande partie la publicité numérique. “Cette affaire a une dimension historique”, a déclaré la présidente de l’Autorité française de la concurrence, Isabelle de Silva.

Google s’est déjà engagé à apporter des modifications à Ad Manager, utilisé par les éditeurs pour vendre des espaces publicitaires, et à AdX, l’un des nombreux marchés capables de gérer les enchères. La relation privilégiée entre les deux services prive les éditeurs de bénéficier de la concurrence potentielle du secteur, a déclaré l’organisme de surveillance français. Aux termes de l’accord, Google s’est engagé à uniformiser les règles du jeu entre les deux plates-formes pendant trois ans, avec un administrateur indépendant surveillant la mise en œuvre.

L’équipe a regroupé tous ses achats média dans Google Marketing Platform, ce qui lui a permis d’atteindre les bonnes audiences grâce à des messages ciblés. La campagne a également intégré une narration, soulignant le rôle d’iBeauty dans l’écosystème de la beauté et incitant les consommateurs à explorer davantage la marque. Les capacités de mesure de Google Marketing Platform ont été essentielles pour mesurer le succès de la campagne et identifier les opportunités pour les campagnes futures.

iBeauty et Publicis Media ont exploité les produits publicitaires de Google sur plusieurs canaux, notamment Google Display & Vidéo 360 et TrueView sur YouTube. Ils ont pu cibler et mesurer leurs campagnes sur une variété d’éditeurs et d’appareils, obtenant ainsi une forte notoriété de marque et générant des conversions. Agence Publicité Google Paris