Nous, les photographes commerciaux, n’avons pas tendance à être bon marché. Alors pourquoi facturent-ils également des frais de traitement numérique ? Dans cet article, je vais illustrer ce qu’implique le flux de travail numérique et révéler pourquoi les photographes professionnels facturent ce service à l’abri des regards.

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Vous avez découvert le photographe commercial idéal pour photographier votre gamme de produits actuelle, Photographes professionnels : explication des frais de production numérique. Les articles dont vous aimez leur portfolio et êtes convaincus qu’ils peuvent fournir un ensemble de photos qui reflètent et mettent en valeur au mieux votre marque. Le devis arrive dans votre boîte de réception et tout semble juste, sauf une chose : quels sont alors ces frais de production numérique ?

Les clients semblent souvent réticents à payer les coûts de production numérique. Soit ils ne reconnaissent pas pleinement les coûts supportés par le photographe commercial pour capturer et présenter des images numériques, soit ils croient simplement que la nature « virtuelle » des fichiers photo numériques les rend d’une manière ou d’une autre gratuits ou de moindre valeur qu’un fichier filmé. imprimé puis numérisé.

Autrefois, calculer les coûts d’un tournage consistait essentiellement à additionner le prix du film utilisé, les coûts de développement « humides » et la présentation des copies ou des transparents finaux, qu’ils soient réalisés par le laboratoire ou par moi-même. Ajoutez quelques pour cent pour le temps nécessaire à la gestion de l’ensemble du processus et les coûts impliqués par le tournage étaient un chiffre simple à atteindre. Je ne me suis presque jamais impliqué dans la numérisation et la retouche, c’était un travail différent et un coût supplémentaire pour le client qui était normalement effectué par un designer ou une agence de post-production, mais dans les rares occasions où je le faisais, des frais de numérisation s’ajoutaient à ceux-ci. les coûts également. Maintenant, les choses sont très différentes.

Je ne tourne plus de films et les avantages, tant pour moi que pour le client, de la prise de vue numérique sont considérables. Je pense que les avantages les plus importants résident dans le nouveau niveau de contrôle créatif dont disposent le photographe et le client sur les images finales, ainsi que dans le temps gagné grâce à l’ensemble du processus numérique. Mais il existe désormais de nombreux coûts moins apparents et cachés pour accéder à ce fichier image final :

Caméras digitales. Juste pour pouvoir capturer des fichiers numériques, le photographe professionnel doit désormais continuellement investir dans des appareils photo numériques particulièrement coûteux, bien plus chers que leurs homologues argentiques. De plus, un vieil appareil photo argentique donnerait au photographe de nombreuses générations de services utiles, alors que la durée de vie d’un appareil photo numérique est un peu moindre. Ils semblent également se tromper beaucoup plus !

Traitement et retouche de fichiers RAW. Les appareils photo numériques professionnels capturent des fichiers RAW, les visualisent sous forme de négatifs qui doivent être développés, imprimés puis finalement numérisés et retouchés selon les spécifications du client. Plutôt que des produits chimiques humides et des machines de laboratoire, le photographe numérique utilise désormais des ordinateurs et des logiciels de traitement RAW. Mais plutôt que d’esquiver ou de graver avec un agrandisseur, le photographe commercial effectuera désormais ce travail de retouche fondamental dans un logiciel de réglage d’image comme Adobe Photoshop. Enfin, ces fichiers finis seront soit imprimés par une imprimante de bureau calibrée, transférés au client via une sorte de support numérique ou envoyés par e-mail/ftp. L’équipement informatique haut de gamme n’est pas bon marché, ni les logiciels de manipulation d’images que les photographes commerciaux doivent apprendre à utiliser de manière professionnelle. Des articles aussi coûteux ont également la désagréable habitude de se dévaloriser très rapidement, et une formation intensive est souvent nécessaire pour permettre au photographe de les utiliser correctement.

Temps. Ces activités et compétences « invisibles » nécessitent toutes que le photographe professionnel consacre un temps considérable au traitement de la photo parfaite avant que les fichiers ne soient remis au client. Le client peut très bien recevoir le travail terminé plus rapidement qu’avec les supports argentiques traditionnels, mais à bien des égards, la charge de travail et les compétences du photographe ont en réalité augmenté. Les coûts séparés de numérisation et de retouche pourraient appartenir au passé pour les clients, mais le photographe a toujours besoin d’être rémunéré pour sa part, désormais importante, dans ce processus de production numérique.

En conclusion, le flux de travail numérique d’aujourd’hui nécessite désormais un investissement considérable et continu de la part du photographe professionnel ainsi qu’une charge de travail accrue et chronophage. Les frais de production numérique sont essentiellement destinés à refléter et à récupérer ces sommes.Concours bébé